Qui suis-je ?

La vie a fait que je n’ai pas suivi un chemin rectiligne, mais qui l’est ? Plusieurs fois j’ai bifurqué, et mon parcours est empreint d’expériences plurielles qui m’ont conduit au métier psy.

L’humain a toujours été au centre de mes réflexions : initialement diplômé en sciences politiques, passionné d’écologie et d’anthropologie, j’ai pu travailler au sein d’institutions européennes et territoriales, avant de mettre mes compétences d’éducateur sportif en soutient de publics fragilisés ou isolés. Confronté aux contingences et fêlures de l’existence, j’ai eu besoin d’explorer plusieurs voies, toutes m’ont été utiles dans la compréhension de nos vulnérabilités et ressources.  

Si ma pratique peut s’appuyer sur une longue introspection personnelle et plus de cinq années d’études au CIFPR, elle est aussi faite de chacun de ces apprentissages. Je souhaite aujourd’hui mettre ce vécu au service de l’accompagnement de personnes en demande de soutien, ou simplement curieuses d’elle-même, à l’occasion d’une rencontre.

Le psy relationnel multiréférenciel®

Depuis toujours, la survie de notre espèce implique une interdépendance avec son environnement, avec autrui. Comme son nom l’indique, le thérapeute relationnel pratique « en relation », c’est à dire dans l’accordage d’une écoute sensible mais sans empêcher l’interaction verbale ou le toucher corporel. 

Nous sommes fait de plusieurs bois, et ce qui fonctionne à un moment ne l’est pas forcément à un autre : le multiréférenciel permet de rester au contact d’un vivant toujours mouvant, d’explorer avec vous « ce qui est là », sans se limiter derrière une théorie/méthode trop rigide ou s’enfermer dans du conseil asservissant.

Plus précisément, cette pratique s’oriente au carrefour de trois dimensions structurantes*  (cliquez pour déplier l’item) :

« Le seul savoir qui influence vraiment le comportement, c’est celui qu’on a découvert et qu’on s’est approprié soi-même » Carl ROGERS

Chaque individu surgit dans la dépendance du lien parental. Aux premiers instants, personne ne peut survivre seul, c’est l’autre-support qui fournit la contenance nécessaire à notre ancrage dans le monde et notre développement ultérieur. A partir des  premières théories psychanalytiques anglaises de l’attachement (Bowlby, Winnicott…), la psychologie existentielle américaine (Rogers, Maslow, May, Yalom…) rejoints par le courant humaniste des nouvelles thérapies (Perls, Reich, Lowen, Grof…) s’accordent à dire que nous sommes des êtres relationnels. Plus que la technique employée, c’est le contact à l’autre qui agit sur une transformation potentielle. Dans ce jeu relationnel, le patient reste toujours sujet, le thérapeute soutenant l’intégration de prises de conscience et déblocages qui proviennent d’abord de son processus d’autonomie ou mouvement vital. 

« Le thérapeute ne guérit pas, il prend soin, c’est le Vivant qui soigne et qui guérit » Jean-Yves LELOUP

« Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son ! » Philippe GRAUER

Si l’on regarde un éléphant, on trouvera un angle qui zoome sur l’oreille et la décrit très bien, un autre angle fera de même avec la trompe… mais en sciences humaines il est rare qu’un seul suffise à percevoir l’ensemble du pachyderme comme tout cohérent. Avec la clinique s’est pareil : si chaque approche a une utilité, aucune ne peut capter tout ce qui se passe ou détenir la vérité, parfois même des théories se contredisent… mais fonctionnent quand même isolément ! Dans l’esprit d’Egard Morin, en distance avec le positivisme ambiant, nous prônons un dialogue critique mais fécond en transversalité entre les différentes approches. Là où une seule théorie serait borgne, être formé au multiple a cet avantage d’essayer de passer le moins possible « à coté de » quelque chose. Les 4 grandes disciplines qui constituent le corps multiréférenciel au CIFPR sont : la psychanalyse, la gestalt-thérapie, le psychocorporel à partir de l’analyse bioénergétique, et la thérapie groupale. Les traitements comportementaux (TCC) ou médicamenteux (psychiatrie) ne faisant pas parti de son champ. 

« Le monde est la somme des objets d’une expérience possible » Edmund HUSSERL

« Âme et corps ne sont pas séparés, ils sont une seule et même vie » Carl Gustav JUNG

Il y a le langage des mots bien sûr, mais parfois la parole ne suffit plus à accéder à des blocages plus profonds, ou effacés de la mémoire consciente. Les figements traumatiques du passé sont souvent enkystés dans le corps, et peuvent être revisités par la mise en scène (psychodrame, constellation familiale…), une attention et une mobilisation sensible du corps et des ressentis (bioénergie, somatic experiencing, massages biodynamiques…), voire certains états légers de transe ou de conscience élargis (thérapie groupale, stage en eau chaude ou froide, respiration holotropique, danse, vibrations, retraite en nature…), jamais sans ancrage et sans contenance, toujours suivis de verbalisation de l’expérience, dans une intention d’intégration. Il est tout a fait possible de suivre une thérapie individuelle tout en assistant ponctuellement à des groupes expérientiels. La carte n’est pas toujours le territoire, et rien ne remplace l’expérience.

« L’archaïque, c’est l’actuel » Louis CALAFERTE

*Je souhaite préciser que si ma pratique s’ancre dans une filiation directe avec ces courants, je me réserve le droit de l’aménager en lien avec qui je suis et la renégocier au fur et à mesure de mes découvertes. Ici aussi, pas de rigidité.

« Le changement intervient lorsqu’un sujet devient ce qu’il est, et cesse de vouloir devenir ce qu’il n’est pas » Arnold BEISSER

Une thérapie pour quoi faire ?

« Ca va pas bien en ce moment », c’est peut être là l’occasion de venir « voir quelqu’un »

Anxiété, troubles du sommeil, états-panique, addictions, surcharge, vague à l’âme, perte de sens… ou tout simplement suite à une rupture ou un bousculement de la vie… Les motifs de consultation sont variés, mais tous viennent nous alerter sur un besoin : se dé-poser, faire le point, se re-centrer, au final se re-sentir et pourquoi pas « faire autrement ». 

Pas besoin d’être malade, ou d’attendre de l’être, pour venir consulter. Nous avons toutes et tous besoin d’espace pour déposer sans jugements ce qui pèse ou ce qu’on ne peut dire ailleurs. Pas d’un coup, en une séance, mais pas à pas, au sein d’un espace sécurisé et authentique qui permet de cheminer et de se re-découvrir au contact de l’accordage avec le thérapeute.

Je vous reçois pour des séances de 50 min dans mon cabinet à Nantes ou en cas de nécessité en distanciel (visio). La 1ère consultation-découverte n’est pas due.

Le carré psy ©Philippe Grauer (plus de détails en cliquant)

Une pratique reconnue et encadrée

  • Pendant plusieurs années j’ai suivi un parcours thérapeutique personnel approfondi, et continue d’être supervisé par des pairs

* Centre Interdisciplinaire de Formation à la Psychotérapie Relationnelle Multiréférentielle

** Association Fédérative Francophone des Organismes de Psychothérapie relationnelle et de Psychanalyse

*** Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie relationnelle et psychanalyse

Remerciements

Regarder en arrière est utile à un endroit : prendre la mesure du chemin parcouru. Je tiens ici à dédier un espace de gratitudes à tous les êtres et lieux-ressources rencontrés en route, qui m’ont soutenu et aidé à ouvrir de nouvelles portes, ce site leur doit beaucoup.

Je mets également à disposition un espace d’expression poétique, les mots n’étant jamais bien loin des maux…